Taxation des allocations familiales, un nouvel impôt pour les français

Par Damien Richard, Saint-Cloud

Didier Migaud, premier Président de la Cour des Comptes, a annoncé dimanche 17 février que la fiscalisation des allocations familiales était une solution « à envisager » pour réduire le déficit abyssal de 2,6 milliards d’Euros de la Caisse Nationale des Allocations familiales (CNAF).
Chaque année, environ 12 milliards d’euros sont ainsi versés à près de 5 millions de foyers ayant au moins deux enfants à charge. Pour nombre de familles, il s’agit d’un revenu complémentaire non négligeable.
La fiscalisation des allocations familiales au barême de l’impôt sur le revenu rapporterait 800 millions d’euros par an selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). Ce nouvel impôt toucherait un tiers des bénéficiaires si il était mis en place par le gouvernement.
Lors de sa campagne électorale, François Hollande promettait aux français la réduction de la dépense publique. Depuis octobre 2012, cette promesse semble avoir été abandonnée au profit d’une hausse massive des impôts. La fiscalisation des allocations familiales n’est qu’une nouvelle étape dans le matraquage fiscal que subissent les ménages français. La hausse des prélevements rendrait ainsi imposables certains ménages qui aujourd’hui ne le sont pas. Certains foyers pourraient quant à eux être amputés d’un montant allant jusqu’à 650 euros par an.
L’opposition s’est montrée très critique face à ce projet qui menace la politique familiale française dans une période où la cohésion sociale est absolument nécessaire pour faire face aux difficultés économiques que traverse l’Europe.
François Hollande et le gouvernement Ayrault ne doivent pas considérer que la fiscalisation des allocations familiales sera suffisante pour résorber le déficit structurel de notre système social et des réformes de fond sont attendues pour pallier aux failles de notre système de répartition.

Opération Reconquête 2014 – Gennevilliers

A l’initiative des jeunes actifs du 92 et de l’équipe de la 1ère circonscription des Hauts-de-Seine, nous étions à Gennevilliers pour le premier tractage de l’année.

Tout au long de l’année, nous serons mobilisés au côté des équipes locales des villes détenues par la gauche, pour dénoncer ensemble la politique menée par les socialistes au niveau local et national.

2013.01.14 - Gennevilliers

 

Ayrault finance les délocalisations

Par Olivier Bodo, Référent Jeunes Actifs sur Châtillon

 

L’article paru dans le Parisien du jour est pour le moins édifiant. Il indique, en effet, que lors de son voyage au Maroc le 12 Décembre dernier, notre avisé Premier Ministre socialiste en a profité pour accorder un prêt de 150 Millions d’Euros (via l’Agence Française de Développement) à l’état chérifien. Ce prêt (dont le taux d’intérêt n’est d’ailleurs pas indiqué, mais gageons qu’il doit être modique afin de ne pas froisser l’hôte d’un jour) est destiné au développement de l’économie locale marocaine.

A l’heure où le gouvernement dé rembourse des médicaments, souhaite créer des déserts policiers et écrase les entreprises et les ménages sous une fiscalité inacceptable, ce type de dépense est il justifié ? Il est probable que JM Ayrault a estimé que le déficit n’est finalement pas suffisamment important ou que la pression fiscale peut encore être accrue sur les contribuables !

Las, on aurait pu estimer qu’il s’agissait simplement d’une énième gabegie mais l’article nous en apprend davantage sur la destination des fonds. Le quotidien indique est ce prêt est destiné au développement de l’économie locale (l’économie française n’ayant semble t il aucun problème en ce moment) et plus précisément le secteur des activités « dites délocalisables » (centres d’appels, services informatiques…)… D’un coup, on ressent un léger malaise.

En effet, en clair cela signifie qu’au travers de leurs impôts, les contribuables financent leur future perte d’emploi, qu’avec l’argent public, le gouvernement finance la délocalisation et la création d’emplois à l’étranger. Nous connaissions les politiques de relance keynésienne, monétariste voire protectionniste mais la trouvaille de nos amis socialistes est complètement novatrice : financer les délocalisations et, accessoirement, favoriser la hausse du chômage en France !

Déjà dans les années 80, la politique de relance de Mitterrand avait involontairement profité aux importations de produits étrangers. Pour gagner en efficacité, Hollande donne directement l’argent aux pays étrangers pour couler notre économie et gonfler le nombre de chômeurs ! Le changement c’est maintenant !

Opération Reconquête 2014

UMP_NanterrePour clôturer l’année 2012, les Jeunes Actifs des Hauts-de-Seine vous proposent une dernière opération de tractage au marché du Centre de Nanterre.

RDV le dimanche 16 décembre 2012 à partir de 10H devant l’Office de Tourisme – Place des Belles Femmes 92000 NANTERRE.
Accès :
– RER A « Nanterre Ville »
– Bus 158 ou 559 arrêt « Foch »
– Bus 160 ou 258 ou 304 arrêt « Place de la Boule »
– Parkings : Marché ou Cinéma Les Lumières

Tout au long de l’année prochaine, nous continuerons d’être sur le terrain au côté des équipes locales pour reconquérir en 2014 les villes détenues par la gauche.

Nous vous attendons nombreux !

Le droit de vote des étrangers

Par William Thay, Châtillon

 

Dans la Constitution Française, instituant la Vème République et adoptée le 4 octobre 1958, le sujet de la souveraineté est traité dès le premier titre du texte. Cette notion avait une importance très particulière pour le Général De Gaulle. On peut ainsi lire dans l’article 3 « la souveraineté nationale appartient au peuple » et « Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques »

Brader un droit civique lié à la citoyenneté ne réconciliera pas le peuple avec le mode d’expression qui lui permet d’exprimer sa satisfaction ou son mécontentement dans les choix de directives adoptés par le pouvoir exécutif. Ce droit civique appartenant aux citoyens et a été le fruit d’un long combat vieux de plus de deux siècles :

Le vote a tout d’abord été obtenu par les révolutionnaires en 1789 qui ont promulgué le texte qui fait de la France le pays des droits de l’homme dans le monde. Puis, par l’abandon du vote censitaire en 1848, et enfin par l’octroi du droit de vote aux femmes par le Général De Gaulle le 21 avril 1944.

Un tel combat représentatif de notre République et de notre pays, ne peut être bafoué par l’appel des députés et maires socialistes dans une optique électorale. D’ailleurs, cette proposition remonte déjà à 1981 !

C’est un signe de trahison envers les révolutionnaires de 1789 et envers la République, que de vendre le fruit d’une longue conquête historique qui nous rassemble tous.

Bien que l’octroi du droit de vote aux étrangers aux élections locales soit conditionné, je considère que le projet local ne peut être dissocié du projet national. « la France est une République indivisible », la commune n’est pas un État dans l’État, c’est une partie de notre patrie, de ce fait, on ne peut créer des droits civiques tel que le droit de vote, à l’échelon local et non pas au niveau national, c’est un projet commun, n’oublions pas que « Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789 ». Ce n’est pas seulement une phrase dans un texte, il s’agit d’un principe, d’une valeur, du fondement de notre modèle de société. L’intérêt général de la nation est en jeu, ce n’est pas un simple combat, c’est le combat pour notre souveraineté, nos droits, il s’agit même d’un devoir pour nous de ne pas laisser dissocier le droit de vote de la citoyenneté.

Si certains étrangers souhaitent s’impliquer dans la vie politique locale, et c’est tout à leur honneur, il leur suffit de demander la nationalité français par naturalisation, ce qui leur permettraient alors de s’impliquer dans un projet local et national.