Séminaire de formation des Jeunes UMP 92

Invitation2Roger KAROUTCHI, Jean-Jacques GUILLET et Aurélie TAQUILLAIN vous convient au séminaire de formation des Jeunes UMP 92.

Samedi 23 Mars 2013 à 14h
Maison des Association – 2 bis rue du Château – 92200 Neuilly-sur-Seine

– Les municipales 2014
– Les outils pour convaincre (argumentaires, réseaux sociaux)
– Le projet de loi sur les élections locales: les mesures de la gauche pour conserver le pouvoir

Merci de bien vouloir confirmer votre présence:
Fédération UMP des Hauts-de-Seine
97, av Achille Peretti – 92200 Neuilly-sur-Seine
01.47.45.33.15 – federation@ump92.org

Tractage sur la réforme des rythmes scolaires

La réforme des rythmes scolaires doit entrer en vigueur à la rentrée 2013. Cependant, le gouvernement a laissé la possibilité aux municipalités de décaler d’un an l’application de cette réforme.
A l’heure où ce sujet est débattu au sein de nos conseils municipaux, les Jeunes Actifs des Hauts-de-Seine vous proposent une opération de tractage sur ce thème.

540825_352318848210681_2132348287_n

 

 

2013.03.05 rythmes scolaires

Réforme des allocations familiales: Enjeux, solutions et effets pervers

Par Olivier Bodo, Référent Jeunes Actifs sur Châtillon

 

Enjeux:

En 2012, 4,8 millions de foyers ont bénéficié des allocations familiales pour un montant total de 12,9 milliards d’Euros. L’objectif est de faire en sorte que le coût moyen annuel lié à un enfant, estimé à 3 000,00€ par an, soit partiellement pris en charge par la collectivité et ainsi, ne constitue pas un poids trop lourd pour les ménages.

Aujourd’hui, le déficit de la branche famille atteint environ 2,6 milliards d’Euros. Le gouvernement cherche donc des pistes pour réduire et à terme combler ces pertes.

Dans cette optique, le Gouvernement a commandé un rapport sur le sujet à Bertrand Fragonard, le Président du haut Conseil de la famille. Les conclusions, attendues pour la fin du mois de Mars, viseraient à économiser près de 500 millions d’Euros par an.

Solutions envisageables:

Le Gouvernement ne dispose, cependant, pas d’une grande marge de manœuvre et les solutions envisageables ne sont pas légions. Voici un tour d’horizon des pistes susceptibles d’être proposées et mises en œuvre :

­   La fiscalisation des allocations : A l’heure actuelle, les allocations familiales n’entrent pas dans le revenu des ménages. Concrètement, cela signifie qu’elles ne sont pas intégrées dans le revenu imposable. Les fiscaliser reviendrait à les considérer au même titre que les revenus liés au travail ou au capital.

­   L’attribution sous condition de ressource : Les allocations sont, pour l’instant, attribuées à l’ensemble des ménages sans distinction ou discrimination. Cette mesure reviendrait à limiter l’accès des prestations aux seuls ménages ne dépassant pas un certain plafond de ressources.

­   Le gel de la revalorisation : Afin de suivre l’évolution du coût de la vie, les allocations familiales sont revalorisées régulièrement. Une solution possible serait de bloquer cette augmentation temporairement afin de limiter voire de réduire le déficit.

Effets pervers:

Chaque piste présente un certain nombre d’inconvénients et remet potentiellement en cause sa mise en œuvre et sa faisabilité. Tour d’horizon non exhaustif des effets pervers pouvant être engendrés :

­   Remise en cause de l’universalité des allocations familiales : Il convient de noter que chacune des pistes envisagées revient à exclure des bénéficiaires du système actuel soit, en d’autres termes, introduire une discrimination entre les ménages.

­   La pénalisation des classes moyennes : La fiscalisation des allocations familiales toucherait de plein fouet les classe moyenne qui verraient leur impôt sur le revenu franchir un nouveau seuil.

­   La diminution du pouvoir d’achat : Le corolaire de chacune des solutions envisageables est la diminution du pouvoir d’achat des ménages. En période de crise, un tel choix mettrait encore plus à mal la demande de biens et de services provenant des consommateurs et impacterait, par voie de conséquence, les entreprises.

­   L’effet négatif sur la natalité : Le parallèle avec l’Allemagne, qui ne dispose par d’une telle politique familiale, met en évidence l’effet que pourrait avoir une limitation des allocations familiales sur la natalité. Outre Rhin, faute d’aide de l’état, elle est faible ce qui a terme posera un important problème en matière de renouvellement générationnel.

­

­

La réforme des rythmes scolaires

Par Olivier Bodo, Référent Jeunes Actifs de Châtillon

« La mesure phare du décret est de porter le nombre de jours travaillés dans la semaine de 4 à 4,5 jours, soit 9 demi-journées, en allégeant le nombre d’heures de cours fondamentaux au profit d’activités éducatives l’après-midi (culture, sport, etc.). Les enfants iront donc à l’école le mercredi matin. Par dérogation, des établissements scolaires pourront néanmoins choisir le samedi matin. »

Concrètement, cette réforme s’appuiera, à compter de la rentrée 2013 et au plus tard 2014,  sur les principes généraux suivants :

• l’enseignement sera dispensé dans le cadre d’une semaine de neuf demi-journées incluant le mercredi matin ;

• tous les élèves continueront de bénéficier de 24 heures de classe par semaine durant 36 semaines ;

• la journée d’enseignement sera, en tout état de cause, de maximum 5 heures 30 et la demi-journée de maximum 3 heures 30 ;

• la durée de la pause méridienne ne pourra pas être inférieure à 1 heure 30.

Cette réforme repose notamment sur le principe de respect du rythme de l’enfant. En effet, selon le rapport de janvier 2010 de l’Académie Nationale de Médecine, la semaine des 4 jours favorise la désynchronisation des enfants (c’est-à-dire l’altération du fonctionnement de leur horloge biologique lorsque celle-ci n’est plus en phase avec les facteurs de l’environnement, entraîne fatigue et difficultés d’apprentissage). Cette analyse a été corroborée par différentes publications de pédiatres ou chronobiologistes comme Robert Debré ou encore, Guy Vermeil qui préconisent un retour à la semaine de 4,5 jours.

Cependant, cette approche se heurte aux réalités auxquelles sont confrontées les communes : modifier les rythmes scolaires c’est modifier toute une organisation déjà en place, c’est mettre en place de nouvelles animations, c’est disposer d’un personnel en nombre suffisant…. Cela représente un coût ainsi qu’une profonde adaptation de ce qui se fait actuellement en termes d’organisation.

Si des agglomérations comme Toulouse ou Grenoble mettront cette réforme en œuvre dès Septembre prochain, nombreuses sont celles qui se donnent le temps de la réflexion et qui n’appliqueront cette réforme qu’en 2014 quitte à se priver des aides gouvernementales.