Nous étions tous, très certainement, devant notre poste de télévision, hier soir pour voir François Hollande, le Président « Normal », nous expliquer comment il allait faire pour sortir la France de la crise « exceptionnelle », qu’il a découvert cet été, alors qu’il passait des vacances au Fort de Brégançon.
Mais, au lieu d’un « Président », nous avons eu droit à un « Candidat ». On se rappelle tous la phrase prononcé une bonne quizaine de fois, lors du débat de l’entre-deux tours le l’élection présidentielle. Le « Moi, Président de la République,… », qui nous a marqué tous. Si Nicolas Sarkozy s’est véritablement révélé comme le Président de la République, quand est arrivé la crise financière. L’ironie, est que François Hollande, même élu, restera un éternel candidat, incapable de prendre des responsabilités et toujours enclin à faire des promesses.
Il nous dit que dans deux ans, la crise sera passé. Une promesse de plus. Claire Chazal aurait certainement dû lui demander que ferait-il si, dans deux ans, les mesurettes du gouvernement ne fonctionnent pas ? Que fera le « Candidat de la République » ? Une nouvelle série de promesses peut-être.
A moins que tout ceci n’est pas destiné à redresser l’économie de la France, mais, uniquement à faire remonter sa côte de popularité. Il nous a parlé de taxer à 75% tous les revenus au-dessus de 1 million d’euros, au nom du patriotisme économique. Cette mesure « exceptionnelle » ne doit durer que 2 ans, le temps de redresser l’économie française. Le patriotisme en France, ne dure pas plus de deux ans.
Quand les socialistes commencent à faire du nationalisme, déguisé en patriotisme, on doit s’attendre au pire.
Et si, Nicolas Sarkozy avait eu raison ? Nous, on le savait déjà. Nous n’avons pas besoin de lire les unes des magazines qui ont fait de l’anti-sarkozisme pour le savoir. On l’a toujours su…